Vers l'article avec images

Le thème de la qualité de l'air ambiant fait l'objet d'une attention accrue en raison de la pandémie de Corona. En effet, l'aération permet de diluer la concentration de coronavirus dans les espaces intérieurs et de minimiser le risque de contagion. Mais une bonne qualité de l'air intérieur n'est pas seulement importante pour se protéger des aérosols et donc des maladies virales. La qualité de l'air est également déterminante pour la capacité de concentration, ainsi que pour un apprentissage et un enseignement réussis.

Pour lutter contre la pandémie, l'Office fédéral de la santé publique recommande d'aérer particulièrement bien les pièces dans lesquelles se trouvent des personnes de différents ménages. Pour ne pas oublier d'aérer, il est possible d'utiliser des capteurs qui mesurent la qualité de l'air. De plus, cela permet de collecter de précieuses données sur la qualité de l'air intérieur.

Indicateurs de mesure

Le CO2 est le principal indicateur de la qualité de l'air intérieur. La teneur en CO2 dans l'air est mesurée en parties par million (ppm) ou en pourcentage de volume. Une concentration trop élevée de CO2 peut avoir des conséquences : À partir d'une valeur de 1200 à 1500 ppm, soit 0,12 à 0,15% de dioxyde de carbone dans l'air, le bien-être général peut se dégrader. Une diminution de la capacité de concentration, de la somnolence, de l'inattention ou des maux de tête peuvent en résulter.

Outre les émissions de CO2 produites par l'industrie, chaque personne libère également du CO2 de manière naturelle. Une personne sédentaire expire en moyenne environ 15 à 20 litres d'air par heure, ce qui multiplie par plus de cent la quantité de dioxyde de carbone qu'il contient. Sur une journée, cela correspond à la quantité émise par une petite voiture sur un trajet de dix kilomètres. Une seule personne peut, par sa respiration, faire monter la teneur en CO2 à 1000 ppm dans une pièce. Ce qui correspond à la valeur maximale, selon la limite de confort de Pettenkofer, en matière d'hygiène de l'air.

D'autres indicateurs d'un bon climat intérieur sont la température, l'humidité relative, la pression atmosphérique et les composés organiques volatils (COV). Comme il est extrêmement difficile d'attribuer les plaintes à des COV individuels, on mesure l'ensemble des composés volatils présents dans l'air intérieur, que l'on appelle Total Volatile Organic Compuds (TVOC).

Capteurs

La détermination de la qualité de l'air ambiant repose sur des capteurs qui enregistrent et restituent les valeurs mesurées. Il existe différents fabricants qui obtiennent des valeurs de mesure et des précisions différentes. Certains appareils doivent être raccordés à une alimentation électrique, d'autres sont alimentés par des piles. Les deux variantes présentent des avantages et des inconvénients. Différentes solutions de Teneo IoT, Milesight et Decentlab sont présentées et comparées plus loin dans le texte, sous Produits.

Visualisation d'une mesure de dioxyde de carbone sur ax-track

Pour visualiser les données mesurées, il existe des solutions différentes d'un fournisseur à l'autre. Certains appareils affichent les valeurs mesurées directement sur un écran ou indiquent les dépassements de valeurs limites à l'aide d'un système de feux tricolores (vert, orange, rouge). D'autres appareils nécessitent une plateforme sur laquelle les données sont visualisées (par exemple avec notre solution ax-track). Des notifications automatiques peuvent être envoyées par e-mail ou par message court afin d'informer les personnes concernées. Ces plateformes permettent en outre d'effectuer des analyses sur les données mesurées. Ces données permettent d'optimiser la planification future des pièces (nombre de personnes par taille de pièce) et/ou les intervalles de ventilation.

Produits

Pour la surveillance du climat intérieur, il existe différentes solutions proposées par différents fournisseurs. Le paragraphe suivant décrit quelle solution est la plus judicieuse et quels appareils supplémentaires sont nécessaires.

Lumière d'arrêt du CO2

Le Stop Light de Teneo-IoT mesure la teneur en CO2, la température et l'humidité de l'air. Le feu stop fonctionne selon le principe des feux de signalisation et change de couleur lorsque la teneur en CO2 mesurée dans l'air dépasse les normes spécifiées.

Dès que le feu devient jaune, cela indique que la qualité de l'air s'est détériorée, ce qui laisse suffisamment de temps aux personnes pour agir. Dès que le feu passe au rouge, cela signifie qu'une ventilation immédiate est nécessaire ou qu'il faut quitter la zone. Outre la fonction de signalisation au moyen de LED, le feu dispose également d'une communication sans fil, basée sur LoRaWAN ou WiFi. Cela permet également d'enregistrer les données de mesure et d'émettre des notifications.

Le capteur est branché sur le courant électrique, ce qui lui confère une durée de fonctionnement illimitée. L'emplacement dans la pièce est toutefois limité par la connexion réseau requise.

Milesight AM107

Le Milesight AM107 se compose de plusieurs capteurs intelligents spécialement conçus pour mesurer le climat intérieur. Il offre une mesure précise du dioxyde de carbone de 400 à 5000 ppm et affiche le résultat directement sur un écran E-Ink.

Contrairement à la lampe stop CO2, l'affichage n'est pas si évident et n'est donc pas visible pour toutes les personnes présentes dans la pièce. Cela permet par exemple à un enseignant de prendre des mesures sans que les élèves en connaissent la raison exacte. Il est ainsi possible d'éviter des réactions exagérées ou même de panique de la part des élèves.

Le capteur est alimenté par des piles et peut donc être utilisé dans n'importe quelle pièce, même sans raccordement électrique. Grâce à la capacité LoRaWAN, il est possible de déclencher des messages ou des actions automatisés, comme la mise en marche ou l'arrêt des ventilateurs.

Decentlab - moniteur d'ambiance intérieur

L'Indoor Ambiance Monitor de Decentlab mesure non seulement la teneur en CO2, mais aussi les composés organiques volatils (COV).

Un capteur de mouvement PIR intégré mesure en outre le niveau d'activité dans la pièce et fournit ainsi des données supplémentaires pour une future ventilation intelligente.

Le capteur est alimenté par une batterie et dispose de LoRaWAN. Pour consulter les données mesurées, une solution supplémentaire est nécessaire, comme par exemple la plateforme ax-track. Les alarmes, les notifications et les statistiques peuvent être configurées individuellement via la plateforme et consultées à tout moment dans une application mobile.


Conclusion

La surveillance de la qualité de l'air intérieur dans la pratique a du sens pour diverses raisons. D'une part, on est automatiquement averti en cas de détérioration de la qualité de l'air intérieur, ce qui permet de se rappeler à temps d'aérer la pièce, voire de la quitter. D'autre part, les données de mesure peuvent être collectées sur des plateformes IoT et ainsi être utilisées pour de futures occupations de pièces, des distances d'aération ou encore pour le contrôle des enseignants (combien de fois la qualité de l'air était-elle limite).

adnexo t'aide volontiers à trouver le bon capteur pour ton application.
Contacte-nous par e-mail à l'adresse info@adnexo.ch et visite notre site web www.adnexo.ch.